Description
D’une longueur de 70 cm, queue comprise, la fouine est l’un de nos plus grands mammifères. Une petite ouverture suffit à cet animal particulièrement souple pour pénétrer quelque part. Championne de l’approche discrète des proies qu’elle convoite, la fouine est également excellente grimpeuse et bonne nageuse. Elle est difficile à distinguer de la martre commune.
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Biodiversité
L’espèce doit son nom à sa prédilection pour les carrières et les escarpements rocheux. La raréfaction de ces endroits ainsi que des tas de bois et des amas de pierres pousse cependant la fouine à établir ses quartiers dans les habitations. Son menu varie en fonction de l’endroit où elle vit et de la nourriture disponible. Elle affectionne particulièrement les insectes, les petits mammifères, les oiseaux, les fruits et les oeufs. Il lui arrive souvent de traîner sa nourriture jusqu’à un endroit sûr afin d’y faire son repas. Elle met fourrés, taillis, berges et talus à profit pour se déplacer et évite de traverser les terrains découverts tels que prairies et champs.
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Menaces
L’homme est le plus grand ennemi de la fouine. Avant la deuxième guerre mondiale, l’espèce a, tout comme le putois, failli être exterminée par les chasseurs de fourrure. La circulation exige elle aussi son tribut. Du reste, on ne peut pas dire que tout le monde soit ravi d’accueillir une fouine chez soi. Ses excréments, qu’elle prend soin de laisser toujours au même endroit, peuvent incommoder (par les effluves qu’ils dégagent). Il en va de même pour la substance très « parfumée » qu’elle émet pour marquer son territoire. D’aucuns lui reprochent par ailleurs de s’en prendre aux volailles, d’endommager l’isolation des toits, de ronger les câbles automobiles ou électriques et d’être à l’origine de nuisances sonores, principalement en période de reproduction et de mise bas.
Il faut toutefois garder à l’esprit que c’est souvent sa réputation qui joue en sa défaveur et que les problèmes évoqués ci-dessus sont quelque peu exagérés. En effet, on oublie souvent qu’elle accomplit un travail efficace de dératisation et qu’elle contribue ainsi à maintenir la population de ces nuisibles sous contrôle. S’il est interdit de la tuer en Flandre, tel n’est malheureusement pas le cas en Wallonie. Or, il ne se justifie guère de la supprimer, son territoire étant immédiatement repris par un de ses congénères.
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Saviez-vous que?
Etant donné son régime en grande partie frugivore, mais aussi grande consommatrice de petits rongeurs, la fouine est un prédateur auquel aucun reproche sérieux ne peut être fait. Les seuls “ crimes ” qui lui soient reprochés sont donc ceux qu’elle est amenée à commettre, de manière épisodique, dans les poulaillers et autres petits élevages.
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