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Plages

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Longue bande de sable, rythmée par les brise-lames et les pieux, la plage est un milieu sans cesse mouvant et instable. Au rythme des vagues et des marées, les plantes et les animaux sont exposés à l’air ou recouverts d’eau salée. Les grains de sable en mouvement offrant peu d’accroches pour leurs racines, on n’y trouve donc pas de plantes mais uniquement quelques micro-algues; Par contre, les organismes fouisseurs, les coquillages et les organismes qui se développent sur les laisses de mer font le régal des crustacés et des oiseaux côtiers.

Quelques caractéristiques

  • la plage est la partie basse de la zone côtière
  • sol : sable
  • superficie : 21 km²

Importance

Que l’on s’y promène en ramassant des coquillages où qu’on s’y allonge au soleil, les plages sont devenues des lieux de loisir de premier choix. Colonisées pour notre plaisir, on oublie qu’elle abrite une faune à nulle autre pareil car adaptée aux conditions de vie très rudes que l’on y trouve. Par ailleurs, les plages, tout comme les dunes, constituent une ligne de défense naturelle contre les inondations causées par les tempêtes ou par une montée extrême des eaux.

Quelques espèces typiques ou remarquables

mouette rieuse
Mouette rieuse
© J. Everaert / vzw Durme
couteau américain
Couteau américain
© Y. Adams / Vilda
spartine anglaise
Spartine anglaise
© Y. Adams / Vilda
goéland argenté
Goéland argenté
© Y. Adams / Vilda
traces d'arénicole
Traces d
© R. Verlinde / Vilda

Menaces

Interface entre la mer et les côtes, les plages sont vulnérables face à la pollution des eaux, au réchauffement climatique, à l’érosion due à la hausse du niveau des mers et à la recrudescence des tempêtes. Leur disparition signifie aussi la perte des habitats et donc d’une faune particulière. Cette érosion est freinée par des apports artificiels de sable pour regarnir les plages. S’il s’agit là de la stratégie la plus écologique, on s’interroge sur ses effets. Chaque garnissage constitue en effet une période de stress pour la faune et la flore qui met chaque fois un certain temps à s’en remettre. Par ailleurs, des espèces exotiques sont aussi arrivées par le transport maritime. C’est le cas du couteau américain, de l’huître japonaise et de la crépidule qui envahissent progressivement nos plages.

Quelques espèces menacées ou rares

sterne pierregarin
Sterne pierregarin
© L. Soerink / Vilda
phoque veau marin
Phoque veau marin
© R. Verlinde / Vilda

Protection

Il faut de toute urgence améliorer le qualité des eaux de la Mer du Nord, en améliorant celles des fleuves qui s’y jettent et en bannissant les rejets d’hydrocarbures au large. C’est bien un des objectifs principaux de la Directive cadre européenne sur la qualité de l’eau. Mais il importe également de cesser les apports artificiels de sable et de permettre par un aménagement adéquat un approvisionnement naturel de nos plages sous l’effet du vent et des vagues.

Le conseil du jour!

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Je découvre le sureau noir.

Parfaitement adapté à notre climat, peu exigeant et poussant rapidement, le sureau noir (Sambucus nigra) a sa place dans tous les jardins et les haies diversifiées.

Ses fleurs blanc crème, qui s’épanouissent en ombelles en mai et juin, sont abondamment visitées par les insectes butineurs. Quant à ses baies, elles font le régal des oiseaux.

En purin, ses feuilles repousseraient pucerons et rongeurs.

Ses tiges, riches en moelle, offrent un site de nidification idéal pour certaines espèces de guêpes et abeilles solitaires. Évidées, elles font aussi de bonnes sarbacanes…

Préparez du sirop avec les fleurs (pour agrémenter les limonades en été) ou les baies (pour passer l’hiver sans tomber malade) mais attention : crues, ces dernières sont toxiques. 

Tip van de dag

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Bestel
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