Quelques caractéristiques
- surface urbanisée (2010) : 20% de la Belgique soit 6092 km², 14,2% de la Wallonie, 26,4% de la Flandre
- Bruxelles Capitale (2010), c’est presque 50% de verdure
- l’urbanisation se poursuit à un rythme qui n’est pas durable
Importance
L’écosystème urbain fait fuir une partie des espèces mais d’autres (faucon, renard, criquets, abeilles, hérisson, …) y trouvent gîte et couvert. Par ailleurs, la verdurisation des toits, le développement des maillages verts et bleus, les aménagements urbains (potager, nichoir, friches dépolluées et laissées à la nature) sont des options qui contribuent à la variété des biotopes disponibles et se révèlent ainsi favorables à la biodiversité.
Quelques espèces typiques ou remarquables
Menaces
L’urbanisation dégrade, altère ou détruit les milieux naturels et met ainsi en danger les espèces qui y sont inféodées. Ces modifications des biotopes sont liées aux activités industrielles et agricoles, aux développements des villes et des transports. Par ailleurs, l’introduction volontaire ou non d’espèces invasives fragilise encore plus l’équilibre (naturel) car ces espèces entrent en compétition et dominent, parfois jusqu’à faire disparaître les espèces autochtones.
Quelques espèces menacées ou rares
Protection
La biodiversité est plus riche et diversifiée lorsque le paysage n’est pas le même partout. L’uniformisation des villes met au frein à la diversité biologique. Conserver les zones humides, les friches, les prairies, les mares… sont des moyens d'éviter cette uniformité. Une gestion raisonnée de la nature permet aussi de favoriser la biodiversité. Par exemple : laisser les bois morts sur place, faucher tardivement les talus des voies ferrées et des bords d’autoroutes, limiter la dispersion des espèces envahissantes. Enfin, les citoyens ont leur rôle à jouer en verdurisant leur balcon, le toit des maisons, le jardin.